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Co-traitance : éviter les erreurs

Clarifier les rôles et éviter les litiges : le point essentiel

Sous-traitance : éviter les erreurs

Sous-traitance : éviter les erreurs

Clarifier les rôles et éviter les litiges : les points essentiels pour les pros du BTP

Dans le secteur du bâtiment, la sous-traitance est devenue une pratique incontournable. Elle permet de répondre à des besoins ponctuels, de compléter une expertise ou encore de respecter des délais serrés. Mais mal gérée, elle peut rapidement se transformer en source de conflits, de pertes financières et de litiges juridiques. En France, selon la Fédération Française du Bâtiment (FFB), plus de 30 % des contentieux en BTP sont liés à une mauvaise gestion de la sous-traitance.

1. Définir clairement les rôles et responsabilités

L’une des erreurs les plus fréquentes est l’absence de définition claire des tâches entre l’entreprise principale et le sous-traitant. Il est essentiel d’indiquer, dès le départ, dans un contrat écrit, les missions précises, les délais, les normes à respecter et les conditions de sécurité. La loi française (loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance) impose d’ailleurs que tout contrat de sous-traitance soit validé par le maître d’ouvrage.

2. Vérifier les qualifications et assurances

Faire appel à un sous-traitant non qualifié ou sans assurance décennale expose l’entreprise principale à des risques majeurs. Un professionnel du BTP doit toujours vérifier :

  • La validité de l’assurance décennale et responsabilité civile professionnelle
  • Les certifications (RGE, Qualibat, etc.) en lien avec le chantier
  • Les références et chantiers précédents

3. Éviter les accords verbaux

Dans le BTP, un accord verbal peut sembler suffisant lorsqu’on travaille avec des partenaires de longue date, mais il ne protège pas en cas de litige. Les experts juridiques conseillent toujours d’officialiser chaque collaboration par un bon de commande ou un contrat signé détaillant :

  • Le descriptif précis des travaux
  • Le prix et les modalités de paiement
  • Les délais et pénalités éventuelles

4. Bien gérer la communication sur le chantier

Un manque de communication entre les équipes peut provoquer des retards et des erreurs. Aujourd’hui, des outils digitaux comme BatiProConnect, Slack ou Trello permettent de centraliser les échanges, partager des documents, suivre les avancements et éviter les doublons.

5. Respecter les obligations légales et administratives

La sous-traitance est encadrée par plusieurs textes légaux en France, dont :

  • La loi de 1975 sur la sous-traitance qui impose l’acceptation et l’agrément du sous-traitant par le maître d’ouvrage.
  • Le Code du travail qui encadre la sous-traitance en matière de sécurité et de conditions de travail.
  • Le Code civil pour les obligations contractuelles et la responsabilité.
Une sous-traitance réussie repose sur la transparence, la confiance et des accords bien rédigés.

Mots-clés : sous-traitance BTP, éviter litiges, contrat sous-traitance, obligations légales, gestion chantier